Direction parlementaire



Le Vendredi, 21 mai 2010

Discours du Président de l’Assemblée de la République de Macédoine, Monsieur Trajko Veljanoski lors de la réunion de la Commission permanente de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe

Monsieur le Président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, Monsieur Mevlut Cavusoglu,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs, Excellences

Il y a 20 ans sur le drapeau du Conseil de l’Europe il n’y a eu que 12 étoiles, et aujourd’hui il y a 47 pays membres avec plus de 830 millions d’européens, c’est-à-dire on a réalisé la célèbre réflexion du grand homme d’État Européen, Monsieur Winston Churchill - « En avant l’Europe » dite en 1946. Il y a 20 ans, les termes « les droits de l’homme et les libertés, la démocratie parlementaire, l’économie du marché » ont été des thèmes tabous pour nous de l’autre côté du rideau de fer, c’est-à-dire ils n’ont été qu’une façade pour les systèmes à parti unique. 

L’Assemblée de la République de Macédoine est présente au Conseil de l’Europe à partir du 1993, et en 1995 nous avons devenu membre, et voilà aujourd’hui nous présidons avec le Comité des Ministres de la plus ancienne institution européenne.

Je vous dis tous cela dans un seul but, de rappeler encore une fois que le bon respect des principes du droit de l’homme, la démocratie parlementaire, la solidarité et le respect de l’autre ainsi que la diversité représentent la base sur laquelle il y a 61 ans était créé le Conseil de l’Europe ainsi que l’avenir de l’Europe et l’avenir de chaque pays en particulier. Sur ces valeurs et principes, le Conseil de l’Europe et ses institutions, notamment la Cour européenne des droits de l’homme tirent leur force morale et leur réputation qui dépassent les frontières de l’Europe.

Mesdames et Messieurs les collègues,

La République de Macédoine et un État unitaire, mais en même temps elle est une société multinationale, multiculturelle et multiconfessionnelle. Et à travers le respect des droits de l’homme individuels et collectifs, à travers le respect des principes de la démocratie parlementaire, avec un dialogue et avec des entretiens, nous avons surmonté tous les défis. Dans tous cela, l’Assemblée de la République de Macédoine est une institution clé.  Ici, nous avons adopté les modifications de la Constitution prévues avec l’Accord d’Ohrid, et ensuite nous les avons implantées dans les lois. Parfois ici nous avons des débats politiques intenses relatifs aux lois concrètes. Tout cela était bien mentionné dans le dernier rapport de la Commission Européenne оù nous avons obtenu une recommandation pour l’ouverture des négociations pour l’adhésion à l’Union Européenne. Nous savons tous de quelles raisons cela n’est pas encore réalisé. Je sais que notre conférence et le Conseil de l’Europe n’est pas un lieu de résolution des différends bilatérales, tel que le notre avec notre voisin du Sud concernant le nom constitutionnel de notre pays, cependant je dois accentuer que nous en tant que Parlement, nous avons adopté plusieurs documents obligeant le Gouvernement de poursuivre les négociations avec la Grèce et sous le patronage des Nations Unies. Il est clair que la résolution du différend ne doit pas toucher l’identité nationale, linguistique et culturelle du peuple Macédonien. Le respect et la protection de l’identité nationale, culturelle et linguistique de chaque individu est le principe de base pour le Conseil de l’Europe.

Mesdames et Messieurs,

Les priorités pendant la présidence macédonienne avec le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe seront plus élaborer par le Ministre des affaires étrangères de la République de Macédoine, Monsieur Antonio Miloshoski. Je suis très heureux qu’avec notre réunion des parlementaires commence la présidence macédonienne. Dans ce but, permettez-moi de mettre accent sur certains travaux que nous réalisons dans notre Parlement et qui ont deux objectifs. Le premier est notre rapprochement, c’est-à-dire l’harmonisation avec le droit européen et le deuxième est le renforcement de la démocratie parlementaire. Dans ce sens, nous tenons compte sur le renforcement de la fonction de contrôle du Parlement concernant l’implémentation des lois que nous adoptons et de même la fonction de contrôle sur le pouvoir exécutif qui provient de notre compétence constitutionnelle. Nous travaillons aussi sur le renforcement de la transparence de l’Assemblée. Cela est notamment amélioré avec l’implémentation d’E-Parlement avec lequel l’ensemble du procès législative se déroule, et tous cela est accessible sur notre web site pour les citoyens. Cela veut dire qu’avec les nouvelles technologies de communication, avant tout l’internet, d’un côté on renforce la transparence de nos travaux et de l’autre côté nous parvenons d’avoir une meilleure communication au sein du Parlement, c.à.d. entre les députés et les citoyens. Nous tenons compte sur la coopération avec le secteur non-gouvernemental par différents projets mutuels. Ainsi, la semaine dernière, dans le cadre de la célébration de la Journée européenne nous avons eu deux débats organisés et menés par le secteur non-gouvernemental. En plus, en tant que parlement, nous tenons compte sur la coopération régionale. Cela n’est pas important seulement pour les relations bilatérales mais aussi il y a un rôle dans le renforcement de la stabilité de toute la région et sa perspective euro-atlantique. Bien sur, je dois mentionner aussi notre Délégation à l’Assemblée parlementaire qui avec ses activités et engagement donne une contribution dans le renforcement de la dimension parlementaire du Conseil de l’Europe.

Mesdames et messieurs,

Je ne veux pas être malentendu et de vous offrir une image virtuelle et idéale pour la République de Macédoine. Au contraire, moi et mes collègues députés ainsi que les autres institutions nationales, nous sommes conscients que nous devons encore travailler dans tous les domaines.  Beaucoup de réformes essentielles nous attendent, tel que le système judiciaire mais aussi des réformes dans d’autres domaines. Aussi, nous devons travailler sans cesse et de développer tous les mécanismes qui sont en fonction des droits individuels et collectifs de l’homme. Nous sommes obligés de renforcer la coopération avec le secteur non gouvernemental.
Jusqu’à présent, pour toutes ces questions nous avons eu beaucoup de l’aide de la part du Conseil de l’Europe. En même temps, certaines solutions et expériences peuvent être utiles pour d’autres pays et nous sommes prêts de les partager.
Dans ce but, à la fin je voudrais vous remercier et remercier l’ensemble du Conseil de l’Europe. Je suis persuadé que pendant la présidence macédonienne avec le Comité des Ministres, nous allons contribuer dans le développement de notre plus anicienne et très importante association européenne. A vous chers collègues, je vous souhaite de fructueux travaux et un bon séjour en République de Macédoine.

Je vous remercie 

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