Le vendredi 18 février 2011
Quatorzième séance du Comité des relations entre les communautés
Le Comité des relations entre les communautés a tenu sa quatorzième séance avec le point unique sur l’ordre du jour «Les événements à la Forteresse de Skopje et leur impact sur les relations interethniques et interreligieuses en République de Macédoine».
A la séance ont été présents : le président du Comité, Monsieur Xhevat Ademi, les membres du Comité ainsi que le président de l'Assemblée, Monsieur Veljanoski, la Ministre de l'Intérieur, Madame Gordana Jankulovska, le Médiateur, Monsieur Ixhet Memeti, la présidente de la Commission pour les relations avec les communautés et les groupes religieux, Madame Valentina Bozinovska, des représentants de la délégation de l'Union européenne en République de Macédoine, des représentants de l'OSCE à Skopje, des représentants de l'Ambassade américaine à Skopje, des représentants du bureau de liaison de l'OTAN à Skopje et d'autres députés.
Sur la base du débat, le Comité des relations entre les communautés a adopté les Conclusions suivantes:
1. Le Comité des relations entre les communautés exprime sa profonde préoccupation concernant l'incident à la Forteresse de Skopje qui a causé une atmosphère tendue entre les communautés ethniques en République Macédoine. Les membres du Comité sur les relations entre les communautés, en citant les responsabilités constitutionnelles et juridiques, les droits et obligations, souligne l'importance du développement et la promotion de la compréhension interethnique entre les citoyens de la République de Macédoine;
2. Les membres du Comité condamnent cet incident et appellent à la responsabilité, retenue et compréhension, ainsi que de calmer les passions et de protéger le bon respect interethnique ;
3. Les membres du Comité des relations entre les communautés sont convaincus que les institutions du système ont la capacité de résoudre cette question sensible en faveur de la stabilité et l'avenir démocratique de la République de Macédoine;
4. Le Comité souligne que le patrimoine culturel de la Forteresse de Skopje originaire de différentes époques et représente les différentes valeurs de civilisation, est un patrimoine culturel commun qui appartient à toutes les communautés et à tous les citoyens de notre pays commun et représente un symbole d'unité et pas de divisions;
5. Le Comité est convaincu que toutes les questions sensibles de ce genre ne doivent être résolues que par un dialogue politique ouvert à toutes les facteurs dans les institutions du système et le respect mutuel pour les valeurs de toutes les communautés ethniques en République de Macédoine;
6. Les membres du Comité sur les relations entre les communautés pensent que nous devons continuer développer la culture et le patrimoine culturel de toutes les communautés ethniques, puisque le caractère multiculturel de la société est un pilier important de la stabilité et l'environnement démocratique en République de Macédoine;
7. Le Comité est convaincu que ce type de questions sensibles ne seront pas utilisées par aucun parti politique, organisations non-gouvernementales ou par des citoyens pour des fins politiques;
8. Les membres du Comité des relations entre les communautés appellent tous les partis politiques, les organes de l'administration de l’Etat, les médias, les communautés religieuses, les ONG et les citoyens à appeler au calme et à la réconciliation et à s'abstenir de toute activité qui pourrait accroître les tensions, et avec raison et un niveau élevé de responsabilité à aborder toutes les questions liées aux relations interethniques et interconfessionnelles dans la République de Macédoine;
9. Les Conclusions présentes doivent être soumis au président de l'Assemblée de la République de Macédoine, au Ministère de l'Intérieur, au Ministère de la Culture, au Médiateur, aux représentants de la délégation de l'Union européenne en République de Macédoine, aux représentants de l'OSCE à Skopje, aux représentants de l'Ambassade américaine à Skopje, au Bureau de liaison de l’OTAN à Skopje, à la Commission pour les relations avec les communautés et les groupes religieux et à l'Agence pour l'exercice des droits des communautés.