L'Assemblée de la République de Macédoine du Nord



Le jeudi, 14 février 2013

Entretien de la Commission permanente d’enquête pour la protection des libertés et des droits du citoyen et la Délégation de la Sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen

Le président de la Commission permanente d’enquête pour la protection des libertés et des droits du citoyen Monsieur Bekim Fazliu et les membres : Madame Suzana Saliu et Madame Liljana Kuzmanovska ainsi que les députés Madame Silvana Boneva et Monsieur Gazmend Aliji, ont eu un entretien avec la Délégation de la Sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen. La Délégation a été conduite par Monsieur Richard Howitt.

Au début de l’entretien, Monsieur Howitt a dit que la Délégation était là afin de rédiger le rapport pour la République de Macédoine, et qu’ils avaient appris sur les événements du 24 décembre au sein de l’Assemblée macédonienne. Cependant, lors de cette visite, la Délégation n’exprimera pas son avis sur cet événement, parce que tout d’abord elle doit en discuter avec tous les partis politiques. 

Le rapporteur pour la République de Macédoine, Monsieur Howitt a été intéressé quels types de droits des citoyens étaient menacés dans le pays, dont Monsieur Fazliu a dit que il y avait beaucoup de plaintes de la part des citoyens concernant la justice. Celle-ci n’est pas entièrement réformée,  opaque et dépend toujours du Gouvernement.

Dans ce contexte, Madame Suzana Saliu a souligné que le problème dans la République de Macédoine ne représentait pas les lois qui étaient adoptées conformément aux standards européens, mais leur mise en œuvre et le fonctionnement des institutions indépendantes.
D’autre part, madame Liljana Kuzmanovska n’était pas d’accord que les institutions ne mettaient pas en œuvre les lois, car elles étaient sous une surveillance permanente. En ce qui concerne l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays, elle a mentionné le droit à l’orientation sexuelle, les droits des invalides et des droits de la femme.

Dans son intervention, Madame Silvana Boneva a mis accent sur les événements à l’Assemblée du 24 décembre et les activités précédant cet événement. Elle a souligné que tout était sous l’ombre de l’absence de l’opposition et que l’Assemblée était l’endroit de débat, et la présente Commission était compétente de donner la réponse s’il y avait une éventuelle violation des droits.

A la fin, les interlocuteurs ont exprimé leur satisfaction pour cet entretien, et convenant qu’y avait beaucoup de travail et des questions qui devraient être résolues. 

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